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Nouvelle campagne d’emplois au Comité Technique de mardi 23/01/2018
jeudi 25 janvier 2018, par
Mardi 23/1/2018, nous avons eu un nouveau CT (le troisième) avec une nouvelle campagne d’emplois ...
Rappelez-vous, avant Noël : campagne d’emplois à 0 postes proposée par le président, vote contre à l’unanimité de 2 comités techniques (CT) successifs, vote pour du CA du 22/12.
Mardi 23/1/2018, nous avons eu un nouveau CT (le troisième) avec une nouvelle campagne d’emplois (voir fichier joint) composée de :
– 4 postes "Sauvadet" (2ASI et 2 IGE) , 4 ATRF pieds de corps
– 5 maître de conférences [1] :
- 2 en STAPS dont 1 pour l’ouverture d’un DEUST,
- 1 en SMBH carrières sociales,
- 1 dans l’UFR SEG,
- 1 pour l’UFR droit
Les postes "Sauvadet" et les pieds de corps ont été obtenus grâce à la mobilisation des personnels et l’insistance des syndicats à revendiquer ce minimum. Mais c’est une goutte d’eau par rapport aux besoins réels et au déficit reconnu par le ministère.
Concernant les 5 postes de mcf, le rectorat les a accordés aux composantes "en tension" indiquées plus haut, à la condition qu’elles augmentent de 20 à 30 places leur capacité d’accueil en L1. Le rectorat accompagne chacun de ces postes de 17 000 euros d’heures complémentaires ( 400 heures complémentaires) pour une seule année. Ils sont donc très liés à l’application de la réforme LOR (loi relative à l ?orientation et à la réussite des étudiants).
La réforme LOR, qui remet en cause le libre accès des bacheliers à l’enseignement supérieur public, n’est pas encore définitivement votée par le parlement ; la loi et les modifications réglementaires afférentes ne sont pas publiées. Pourtant le ministère cherche à forcer les universités à mettre en place cette réforme dans le flou et dans l’urgence. C’est notre devoir de fonctionnaire de ne pas obéir à ces ordres illégaux (rendu des attendus locaux, éléments pris en compte pour l’examen des v ?ux pour les licences ...).
Le ministère présente la réussite des étudiant.e.s comme une priorité gouvernementale mais il ne donne pas aux universités les moyens de fonctionner correctement. Nous savons que la mise en place de parcours individualisés nécessités par la réforme est impossible dans un cadre budgétaire aussi contraint et ne pourra intervenir sans toucher aux statuts des personnels, sans accroître leur temps de travail tout en gelant leurs rémunérations.
Dans ce contexte, l’aumône des 5 postes est un véritable marché de dupes. 1 poste de 192 heures d’enseignement pour 20 à 30 étudiants, c’est entre 6,4h et 9,6h par étudiant, alors que beaucoup de nos formations n’arrivent déjà pas à fonctionner correctement.
La FSU a voté contre "ces miettes" que le rectorat nous jette et pour lesquelles les universités du rectorat de Créteil [2], les composantes à l’intérieur de Paris 13 risquent de se disputer.
Nous réaffirmons que notre université a à coeur d’accompagner, de former et de favoriser la réussite du plus grand nombre, ce qui est l’esprit même du service public, mais qu’elle ne peut atteindre cet objectif sans les moyens que le ministère refuse de lui octroyer depuis des années.
Sont prévues :
– une assemblée générale jeudi 1/2/2018 à 11h amphi gauche de l’IUT
– et une manifestation le jeudi 1/2 à 14h RV à Jussieu
[1] En réalité, c’est de la masse salariale qui est donnée à l’université. Paris 13 va toucher, pour chacun de ces 5 mcf, 20 000 euros pour l’année 2018 (en fait les 4 derniers mois) et 60 000 euros en année pleine (MCF au 1er échelon !).
[2] Marne La Vallée a eu 2 mcf, Paris 8 : 6, Créteil (Paris 12) : 7