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Profession de foi FSU Paris 13 à la consultation CTP
Lundi 18 février et mardi 19 février 2008 : Elections au Comité Technique Paritaire d’Etablissement (CTP) de Paris 13
mardi 12 février 2008, par
La loi dite « Libertés et Responsabilités des Universités » (LRU) prévoit la création dans chaque université d’un Comité Technique Paritaire (CTP) d’établissement composé à parts égales de représentants de l’administration et de représentants des personnels désignés par les organisations syndicales en fonction de leur représentativité. Cette consultation est destinée à mesurer la représentativité des organisations syndicales au niveau de l’université Paris 13.
Le futur CTP comportera 10 représentants des personnels pour une diversité énorme de statuts : enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS, aussi bien titulaires que non titulaires. Il sera obligatoirement consulté sur la politique de gestion des ressources humaines de l’établissement et un bilan de la politique sociale de l’établissement lui sera présenté chaque année.
Cette instance examinera ainsi toute question touchant l’organisation et les conditions de travail, les statuts, l’hygiène et sécurité, les primes, l’égalité hommes/femmes, l’évolution des effectifs et des qualifications,... c’est dire l’importance des débats qui s’y tiendront !
Les représentants de la FSU prendront leurs responsabilités et agiront dans l’unité intercatégorielle et intersyndicale pour défendre un service public d’enseignement supérieur et de recherche répondant aux besoins de l’ensemble de la société.
Emanation directe d’une loi que nous combattons et dont nous demandons l’abrogation, le CTP risque de devenir le dernier espace à l’intérieur duquel la voix des organisations syndicales pourra se faire entendre pour défendre nos droits dans le cadre d’un service public de plus en plus menacé :
– Remise en cause des garanties statutaires relevant de la fonction publique d’État,
– Mesures de régression salariale et désengagement financier de l’État,
– Système d’évaluation et de notation individuelle exacerbant la concurrence entre collègues au détriment des solidarités nécessaire à l’accomplissement de nos missions de service public.
Notre participation au CTP :
– Refusant cette réforme, les représentants de la FSU ne déserteront pourtant pas les CTP. Ils s’en serviront pour interpeller les directions sur la lutte contre la précarité, contre les ségrégations, contre toutes les formes de harcèlement.
– Ils y combattront toute tentative de déclinaison locale des statuts des personnels.
– La FSU pèsera pour imposer le maintien de la prérogative des instances nationales en matière de règlementation statutaire.
Contre toute gestion autoritaire des ressources humaines :
– La nouvelle loi prévoit l’adoption par le CA des principes de répartition des services. Les établissements doivent refuser la modulation des services et alléger uniformément les services en début de carrière.
– Toutes les dispositions doivent être prises pour interdire une attribution inégalitaire des primes.
Les conditions de travail :
– De nombreux collègues sont déjà confrontés à des surcharges exténuantes. La loi LRU ne fera qu’accentuer cette dérive vers le « travailler plus » palliant un désengagement de l’État en matière de créations de postes.
– Nos représentants pèseront pour l’obtention des postes nécessaires et pour des conditions décentes de travail pour chacun. Une grande attention sera aussi portée à l’hygiène et la sécurité sur lesquels il ne doit jamais être transigé.
La lutte contre la précarité :
– Les universités doivent refuser d’appliquer l’article L954-3 qui offre de nouvelles possibilités de recrutement de contractuels.
– Dans l’immédiat elles doivent refuser tout recrutement en CDD en dehors des conditions des textes antérieurs et les seuls CDI mis en place correspondront aux transformation de CDD en CDI.
– Elles doivent inscrire dans les projets d’établissements la lutte pour la résorption de la précarité, le maintien en fonction des personnels actuellement en situation précaire et un plan de titularisation comme fonctionnaires.
La diversité des situations :
– Le CTP comportera dix représentants syndicaux pour une diversité énorme de statuts : enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS, aussi bien titulaires que non titulaires.
– Les représentants de la FSU s’engagent à être attentifs autant que possible à toutes les situations, ils seront à l’écoute des problèmes de chacun et informeront l’ensemble des collègues sur les décisions prises.
POUR DEFENDRE LE STATUT DE LA FONCTION PUBLIQUE,
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