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Plateforme des listes : « Démocratisation - Solidarités - Service Public »

Lundi 18 et mardi 19 février 2008 : Élection aux conseils de l’Université Paris 13

mardi 12 février 2008, par Marc Champesme

Les candidats au CEVU et au CS des listes « Démocratisation - Solidarités - Service Public » s’engagent à représenter l’ensemble des composantes et non pas un Laboratoire, une UFR ou un Institut. C’est dans l’intérêt de tous qu’ils contribueront à la mise en œuvre d’une politique à la hauteur des enjeux auxquels est confrontée notre université. Ils seront particulièrement vigilants face aux dangers que fait peser la loi LRU sur le service public d’enseignement supérieur et de recherche :
 préserver la démocratie universitaire contre les dérives possibles d’une concentration des pouvoirs entre les mains du président et du CA qu’autorisent la LRU ; agir pour favoriser l’accès et la réussite de l’ensemble des bacheliers à nos formations ;
 solidarités vis à vis de tous les personnels et usagers de l’université : lutter contre le clientélisme, l’individualisation des traitements (primes, alourdissement des services, …) et le développement de la précarité ;
 défense du service public : préserver l’indépendance de l’université vis à vis des financeurs privés, limiter le recrutement des contractuels et s’opposer à l’externalisation des services de l’université.

1. Fonctionnement transparent et démo­cratique des différents conseils :
 non-cumul des mandats et notamment ceux de directeur de composantes et de membre élu au CA et engagement de nos candidats à démissionner de l’un de leurs mandats dans un délai d’un an maximum après leur élection au CA ;
 préservation du rôle de force de proposition du CEVU et du CS, nié par la loi LRU ;
 engagement du candidat à la présidence de ne pas user de son droit de veto contre des décisions prises démocratiquement par les instances compétentes de l’université.

2. Procédure de recrutement et comités de sélection :
 constitution des comités sur les mêmes bases que les commissions de spécialistes ac­tuelles : élections des membres appartenant à l’université, respect de la parité A/B, nomination des membres extérieurs sur proposition des membres élus.

3. Alliances et rayonnement :
Deux points de vue sont discutés au sein du SNESUP, comme d’ailleurs au sein de toute la communauté universitaire : faut-il s’engager dans un PRES en couronne (alliance avec des universités des départements 93, 92, 95…) ou dans un PRES en « pétale » (alliance avec des universités pluridisciplinaires de Paris intra-muros). Le débat reste ouvert et doit être mené à terme durant la nouvelle législature en organi­sant à cet effet des états généraux. En tout état de cause, l’ancrage local, la pluridisciplinarité, l’équilibre entre les partenaires et une gouvernance démocratique sont des caractéristiques essentiels du PRES.

4. Renforcement des relations avec les collectivi­tés locales et le monde socio-économique :
Instauration d’une vice-présidence chargée de développer l’ancrage territorial autour des axes suivants :
 les formations par alternance, par apprentis­sage, formation continue ;
 les partenariats avec des entreprises ;
 les partenariats avec des collectivités locales : municipalités, conseils généraux, conseil régional ;
 les partenariats avec des lycées (notamment concernant les classes préparatoires).

5. Amélioration de la qualité de l’accueil et de l’encadrement et du suivi des étudiants :
 mise en place de structures d’accueil pérennes sur tous les sites de l’université ;
 renforcement de la capacité d’hébergement de l’université (construction de résidences universitaires, y compris en partenariat avec les mairies) ;
 améliorer l’accessibilité des étudiant(e)s han­dicapé(e)s dans notre université ;
 amélioration de la qualité de l’encadrement des étudiants pour lutter contre l’échec : soutien, suivi individualisé, tutorat, mise à disposition de supports pédagogiques et d’équipements informatiques ;
 mise en place, sous la responsabilité du CEVU, d’un bureau d’aide à l’insertion professionnelle pour diffuser des offres de stages et d’emplois aux étudiants et les aider dans leurs recherches.

6. Rénovation pédagogique de nos forma­tions :
 cohérence et complémentarité de nos forma­tions dans le cadre des plans quadriennaux, comme élément constitutif des solidarités entre composantes ;
 développement de la mutualisation des moyens entre composantes, sous réserve que cela ne nuise par à la nécessaire spécialisation des enseignements et à leur bonne adéquation aux publics et formations concernés ;
 création de passerelles entre formations au sein des composantes (unités d’enseigne­ments, modules, projets tutorés communs…) et entre composantes de l’université ;
 développement de l’un des points forts de notre université (présence de 3 IUT) par l’offre de formations de licences et masters complémentaires aux DUT.

7. Promotion d’une véritable politique de forma­tion de l’ensemble du personnel de l’université :
Dégagement d’une dotation « Formation du personnel » destinée à :
 l’organisation de formations internes ;
 la participation à des stages, à des écoles de formation.

8. Renforcement du recrutement des per­sonnels BIATOSS et enseignants permanents :
Pour remédier à la multiplication des forma­tions avec des moyens humains constants, il convient de formuler les besoins en personnels en comptabilisant les besoins réels en personnel tenant compte de toutes les formations (forma­tion classique, apprentissage, formation conti­nue).

9. Encouragement, valorisation et reconnais­sance de la richesse des activités de recherche :
 meilleur équilibrage entre les activités de recherche dans les domaines des sciences humaines et des sciences exactes afin de renforcer le caractère pluridisciplinaire de l’université ;
 décharges d’enseignement pour tout nouveau maître de conférences pour faciliter son entrée dans le métier par un exercice équilib­ré de l’ensemble de ses missions ; mise à l’étude de décharges d’enseignement pour les professeurs nouvellement nommés à l’uni­versité Paris 13 lorsque leur nomination nécessite un changement d’orientation important dans leurs activités ;
 renforcement du Bonus Qualité Recherche (BQR) (et procédure de sélection plus rapide et plus transparente) ;
 développement des structures d’aide au montage des projets ;
 développement et soutien aux partenariats scientifiques entre laboratoires et col­lectivités locales (cf. plate-forme techno­logique mécanique-matériaux-productique) ;
 encouragement au transfert de technologies vers les entreprises.

10. Ouverture renforcée de notre établisse­ment à l’espace européen et international :
 développement d’une politique de jumelage avec des institutions universitaires européennes ;
 encouragement à la mobilité des étudiants, en particulier dans l’espace européen (aide financière pour l’inscription des étudiants et leur séjour à l’étranger) ;
 facilitation de l’accueil des étudiants étrangers à l’université Paris 13 : aide au logement, à l’inscription, développer les enseignements de français langue étrangère (FLE) ;
 développement des cursus en co-tutelle.

11. Implication forte de l’université dans ses res­ponsabilités sociales et environnemen­tales :
 définition et application d’une charte éthique (cf. charte éthique des IUT) au sein de l’université Paris 13 afin de préserver l’environnement et de contribuer à l’amélio­ration du cadre de vie ;
 soutien et adhésion à toute autre initiative allant le même sens.